L'église où aura lieu la cérémonie religieuse est l'église Saint-Firmin, qui se trouve à Francoulès, petit village situé à une dizaine de kilomètres de Cahors (Lot).
 

Depuis l'autoroute A20 prendre la sortie Cahors Centre (ou Nord), puis suivre la bretelle de sortie vers Francoulès, sur la gauche.

Vous passez devant un tennis, quelques maisons, puis vous arrivez à l'entrée du village.

Là, il y a une petite place, la Mairie se trouve alors sur votre gauche. Se garer.

A pied, prendre la petite route qui descend en face de la Mairie, continuez tout droit pour arriver à l'église.

Pour ceux qui veulent des itinéraires détaillés au départ de Paris, Nantes, Lyon, etc... cliquer ci-dessous : Mappy

==> N'oubliez pas, le RDV à l'église est à 15h30 ! C'est-à-dire que la cérémonie commence à 15h30 précises, ceux qui veulent des places assises devraient arriver vers 15h de préférence ...
 

Et maintenant, un peu de culture, ça fait pas de mal !
 

La Mise au Tombeau de Saint Firmin :

Entre Lot et Dordogne, le Pays de Catus à 18 kms de Cahors compte dix sept communes dont celle de Francoulès.

Francoulès est une commune située au Nord de Cahors à environ une quinzaine de km. Elle s'étend sur environ 1363 hectares et rassemble une population de 213 habitants au dernier recensement (234 en comptant les résidences secondaires).*

La commune comprend plusieurs hameaux, tels que Pélacoy, Les Cazals, La Borie, Labrassalie, etc.... et le bourg même de Francoulès.

----------------------------

Pour ceux qui ont le temps, il y a des petites ballades (à pied ou en vtt) à faire sur le bourg de Francoulès, dont une qui emmène à l'église de Saint-Pierre-Liversou : http://perso.wanadoo.fr/e.roulleau/SITEBALLADES/pedestres/FRANCOULES.htm

Un site pour faire du tourisme historique, gastronomique, et proposant des ballades entre le Lot et la Quercy : http://www.quercy-tourisme.com/catus/

Un site relatant la polémique qui a eu lieu il y a quelques temps à Francoulès, lorsqu'une usine de retraitement des déchets par thermolyse a tenté de s'implanter : http://www.interdits.net/2001mai/thermo.htm

Une association s'est d'ailleurs créée à ce moment : l'Association pour la sauvegarde de Francoulès et de ses environs (46090 Francoulès, Tél. : 05 65 36 86 10, Mr Poujade A).

----------------------------

Histoire*

Installé sur un plateau calcaire élevé du Jurassique supérieur, le commune est sillonné de trois vallées profondes qui lui donnent son caractère et ses paysages très contrastés. L'unique ruisseau, la Rauze, serpente vers le Sud. L'antiquité y laissa quelques traces, comme une citerne romaine, des pièces de monnaie datant de l'empereur Claude, des tombes mérovingiennes .... L'étymologie de Francoulès (sancti Francoleno, Francoles) vient du nom propre germanique Francolinus, sans que l'on puisse dire qui fut ce personnage.

La première mention de Francoulès apparaît dans le testament de Géraud de Gourdon en 1108 par lequel, partant pour la Croisade, il faisait donation à l'église de Cahors de "ses divers biens dans la paroisse Sancti Francoleni avec l'église et la juridiction de ce lieu". L'église romane bâtie au bas du village date peut être du XIè siècle. Au XIIè siècle fut fondé sur la paroisse un prieuré augustin. Aujourd'hui disparu, il avait été fondé sur "le taillable qu'on appelle Molières" (les terres molières signifiant "les terres marécageuses"). L'église du prieuré fut construite en 1263. Son nom initial était St Pierre d'Aversone ou d'Averso,nom d'une famille noble du Quercy, et qui évolua en Liversou. Le petit monastère de Notre-Dame de Molières prospéra jusqu'àla Guerre de Cent Ans, puis ce long conflit dévasta la contrée et força les Quercynois à l'exil. Au XVè siècle, seule l'église fut rebâtie, le prieuré disparut. Plus récemment, une petite chapelle fut érigée au Mas Del Sol où se trouvait en résidence secondaire Monsieur Le Curé dans son presbytère. Ainsi, l'histoire médiévale de Francoulès fut fortement marquée par le pouvoir religieux. Ceux-ci laissèrent les vrais trésors que sont les précieuses peintures murales et les sculptures du XVè-XVIè siècles que recèlent ces deux discrètes églises.

L'histoire populaire fut celle de toutes les bourgades caussenardes, avec son lot de guerres et de labeur. La communauté vécut de ses revenus agricoles : des céréales, beaucoup de fourrage de bonne qualité dans els vallées, un peu de tabac, des noix, des truffes sur le causse avant qu'elles ne s'en aillent plus au sud ... Toutefois, le hameau de Pélacoy (sur la nationale 20 de Toulouse à Paris) connut un destin plus "festif". On y trouvait, au XIXè siècle, trois cafés, un hôtel de très bonne renommée, un bureau de poste et un bureau de tabac. Un relais de poste où s'arrêtaient trois "voitures publiques" y était établi : l'une portait les "dépêches" tous els jours de Cahors à Gramat, les deux autres passaient tous les mercredis et samedis pour les marchés à Cahors. La Nationale n'avait alors que des avantages, donnant accès à la ville mais sans le flux ininterrompu des véhicules qui finira par "couper" le bourg en deux, mettant un terme aux petits bals au milieu de la route, aux parties de manille aux terrasses,e tc...