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La vie des marins est ponctuée de découvertes. Que ce soit des évolutions
techniques, des trucs tout bêtes ou bien des astuces cachées, nous sommes confrontés
bien plus qu'à terre à des difficultés que la fée consommation ne peut résoudre...
Dans cette rubrique, nous vous livrons les astuces que nous trouvons les plus marquantes
à notre goût, de la cuisine à la mécanique en passant par l'électronique de bord et
la communication... Pour les bricoleurs avertis, certaines de nos découvertes pourront
paraître risibles ... tant l'évidence pourrait sauter aux yeux... tant pis, d'autres
découvriront comme nous ces choses qu'on nous aurait caché ???
Cuisine
Où comment bien manger sans four et sans frigo !
D'abord, l'essentiel, le pain : Eh oui on peut faire du pain même sans four, et du
très bon pain ! il suffit d'appliquer la même recette que d'habitude, et de faire cuire
ensuite le pain dans une sauteuse (grande casserole à rebord haut, avec fond à diffusion
de chaleur, thermo machin...) avec un couvercle. Avantage par rapport au four : on
consomme beaucoup moins de gaz, c'est plus rapide.
Recette du pain à la poêle (made in Maryvonne, de Vieil Ours)
:
Prendre 1 kg de farine blanche ou mélangée avec de la farine complète,
faire monter la levure (à pain, spéciale) dans un bol d'eau tiède avec du sucre roux (1
cuillère à café), une fois que la levure fait des bulles, la mélanger à la farine en
ajoutant une cuillère à café de sel, bien malaxer le tout durant 10-15 min, puis
laisser monter (dans le saladier, avec un torchon par dessus) pendant 1 h dans un endroit
assez aéré. Ensuite remalaxer mais sans "casser" la pâte, c'est-à-dire qu'on
l'étire mais on ne la sépare pas, pendant 10 min, puis on laisse encore monter 1h le
pain dans la poêle, après lui avoir donné sa forme définitive. Ensuite 15-20 minutes de
cuisson de chaque côté, feu moyen, avec le couvercle, jusqu'à obtenir un bon pain
avec une bonne croûte dure, et plein de mie ... du vrai pain quoi! |

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Recette du gâteau à la poêle :
1 verre de farine + 1/2 verre de sucre + 1 oeuf + 1verre de lait + 1 cuillère d'huile
(ou plus), de la vanille ou du rhum ou autre.... + 1 gros fruit (banane, mangue....).
Couper le fruit en tranche et faire revenir dans une poêle huilée, mélanger les
ingrédients, verser dans la pôle, Couvrir en partie en faire cuire 10-15 min de chaque
côté.
Moi je mets direct les fruits dedans, on peut aussi rajouter de la levure à gâteau
pour qu'il gonfle un peu.
La pizza gratinée sans four (si ! si !) (merci
Patrick et Magali de Cariacou)
Sans détailler la fabrication de la pâte ou l'ajout d'ingrédients qui
restent classiques, le secret d'une pizza réussie sans four tient dans un chalumeau (!!!).
Et oui car, si on utilise le même procédé que le pain pour la pâte, il reste le
délicat problème de l'aspect grillé de la pizza... Quel dommage de voir le fromage
coulant a souhait et les autres ingrédients avec l'air bouilli plutôt que grillé...
Ainsi, quelques petits coups bien placés de chalumeau sur la garniture et la pizza
ressemble à celle de la pizzeria (j'vous jure). Seul inconvénient ... le chalumeau (même
petit), c'est pas un truc qui s'utilise comme une râpe à fromage, il y a quelques
précautions a prendre... (comme de griller la pizza à l'extérieur, évidemment...). |

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Le fromage à gogo sans frigo !!!
Tout bête : un pot et de l'huile !!! Il suffit de mettre les carrés de fromage (assez
fermes c'est mieux) dans un bocal fermant à peu près hermétiquement et rempli "ras
la goule" d'huile (si possible de l'huile d'olive, c'est meilleur...). Dans de
nombreuses îles ex-britanniques, on ne trouve que du Cheddar, eh bien soit, ramolli
légèrement quelques jours dans cette mixture, c'est presque bon... Le fromage se
conserve ainsi assez bien une à deux semaines, à condition qu'il n'affleure pas et ne se
trouve pas en contact avec l'air du pot... Le pot plein d'huile est même réutilisable
plusieurs fois... mais faut pas non plus abuser... l'huile peut finir frie avec un léger
goût de fromage... rien ne se perd...
Electricité à bord
"- Et la, tu prends ton alternateur et tu le fous à la poubelle...
- ???.... Ah bon ?"
(Merci à Fred de Licken)
Notre petit moteur Renault Couach était équipé d'un super alternateur
qui devait débiter euh... 10 ampères... C'est très peu d'autant qu'il était un peu
vieux et que cela devait être beaucoup moins car une fois démonté, j'ai vu l'ampleur du
désastre... fils tout petits, corrodés, et au remontage... fils coupés... Tout ca pour
dire, qu'il vaut mieux ne pas trop s'embêter, il existe maintenant dans le commerce des
alternateurs bien plus puissant et à peu près partout a priori et pas trop cher (j'en ai
trouvé à Grenade avec un choix pléthorique). Oui mais il faut qu'il s'adapte !!! Pas si
compliqué que ça, il suffit de démonter le sien et d'aller au revendeur de pièces pour
auto (ou même à la casse, encore moins cher, mais plus risqué) et chercher un modèle
qui correspond à peu près. Il semblerait qu'il y ait finalement peu de standards et on
trouve assez facilement la copie conforme, avec une puissance souvent bien plus
importante... 40, 60, 90 ampères... Les vendeurs sont souvent étonnés de voir quelqu'un
prêt a prendre un alternateur à peu près au hasard, du moment qu'il est puissant et
adaptable... la marque, on s'en fout... Moralité, changer un alternateur, c'est facile,
c'est pas cher (moins de 150 euro), et ca rapporte beaucoup plus d'énergie que les
anciens modèles... Quel bonheur de charger ses batteries au moteur en 1H30 alors qu'il
fallait 5 heures auparavant... |

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Météo
Où comment recevoir des fax météo lorsqu'on n'a ni fax, ni récepteur météo
(merci BEAUCOUP Laure et Gilda de Obok)
Incroyable mais vrai, avec un ordinateur, un récepteur radio onde courte
(sw ou récepteur BLU, finalement pas si inutile que ça), un câble audio et le bon
logiciel (MSCAN ou JVCOMM (sharewares)), on peut recevoir quasiment en continu et sans
autre équipement des fax météo... Comment ça marche ? On branche la sortie casque
du récepteur directement sur l'entrée audio (ou micro) de l'ordinateur grâce à un
cable simple "petit jack", mâle-mâle (l'appellation n'est peut être pas
exacte). Il faut ensuite avoir les heures et fréquences d'émission de ces fax. Pour la
zone sud Antilles, par exemple, on reçoit correctement sur 12790 khz plus ou moins 2 khz
(suivant l'humeur des nuages, de la pluie, et du reste), le matin à partir de 8 heures,
heure locale (GMT - 4). Pour le logiciel, des versions démo sont téléchargeables sur
les sites respectifs de ces sites (à chercher avec google, pas en tête...).
Personnellement, j'utilise jvcomm 32 qui est très bien même s'il affiche des
"demo" sur les cartes reçues. Après quelques essais et réglages (recherche de
la bonne fréquence), utilisation du logiciel, on obtient ce type de carte : |

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Mais aussi des prévisions écrites, synopsis de la situation générale... C'est tout
de même un peu mieux que les 3 lignes lues par Ariel Kassim sur RFI le matin (13640 khz,
7H40 heure locale (GMT - 4), qui même si c'est assez utile, ne donne pas l'évolution
pour les prochains jours ... ("et demain ?"). Comble de la frime : si vous avez
une imprimante à bord comme nous, vous sortez les cartes reçues et faites le tour du
mouillage avec "vous n'avez pas vu la météo ?"... Effet assuré lorsque vous
sortez de votre poche l'image que vous aurez soigneusement retravaillée pour qu'elle
apparaisse encore plus belle...("oui , nous sommes assez bien équipé j'en
conviens...")...
Attention, une fois les cartes devant les yeux, il faut savoir les lire, et là, rien
ne vaut l'expérience et quelques notions de bases météo...
Mouillage
Où comment choisir les bons endroits où jeter l'ancre.....
D'abord, en arrivant dans le mouillage, on essaye de repérer les bateaux qui ont a peu
près la même taille que nous, c'est-à-dire les petits, c'est souvent eux qui ont les
meilleures places : ce sont les plus téméraires (c'est bien connu!) pour s'approcher du
bord, leur tirant d'eau est faible, et comme nous ils aiment pas trop la houle.... et si
eux ils sont passés, alors pourquoi pas nous?! (bon d'accord, faut faire gaffe aux
dériveurs...). En plus, mieux vaut se mettre au milieu de bateau de même dimension et
surtout de même poids pour qu'on se déplace selon la même vitesse lorsque le vent
change, sinon attention collision !
A éviter absolument, les EOLIENNES "AVIONS" ! Ces monstres font un bruit
insupportable pour les voisins comme pour les propriétaires, ne jamais mouiller à côté
d'un bateau en possédant une, et si pas hasard quand on est déjà bien tranquillou à
l'ancre et qu'un de ces bateaux se pointe pour mouiller à côté de nous, on essaye
généralement de lui dire "non là c'est pas bon, y'a des coraux, ou des
câbles,
etc ...ou n'importe quoi, mais ne vous mettez pas à côté de nous par pitié!"
Cyclone
Petites infos pour les novices comme nous dans le pays des cyclones : Eh oui
même si au début ça ne m'intéressait pas du tout la météo, il a bien fallu s'y
mettre, essayer de comprendre quelque chose, vu le nombre de phénomènes nous concernant
! (Les infos ci-dessous ne proviennent pas de moi mais de plusieurs sources,
évidemment.... e c'est un résumé, si vous voulez en savoir plus, aller voir les sites
web cités !)
(1) Alors, pour
commencer, d'après ce que j'ai compris, un cyclone désigne
une "perturbation à circulation tourbillonnaire des régions tropicales". Ce
terme général est remplacé par les termes de dépression tropicale, tempête tropicale
ou ouragan, selon l'intensité des vents maximums.
- Vent ne dépasse pas 63 km/h, on parle de Dépression Tropicale. Elle est
numérotée, la première de l'année en début de saison portant le numéro 1. Les vents
étant faibles, les risques seront induits essentiellement par les pluies fortes, voire
intenses.
- Vents les plus forts compris entre 63 et 117 km/h, on parle de Tempête Tropicale. On
lui attribue un prénom. Si les pluies sont toujours à craindre, les vents commencent à
faire des dégâts, notamment dans la végétation fragile telle que les bananeraies, et
avec eux la mer devient grosse et dangereuse à son passage.
- Si le cyclone est encore plus développé, les vents peuvent dépasser ce seuil de 117
km/h. C'est alors un Ouragan. Pour distinguer l'ampleur des dégâts que ces vents peuvent
occasionner, on a déterminé plusieurs catégories selon la force des vents maximums
générés par ces ouragans.
Classification :
- classe 1 : vents maximums compris entre 118 et 153 km/h ;
- classe 2 : vents maximums compris entre 154 et 177 km/h ;
- classe 3 : vents maximums compris entre 178 et 209 km/h ;
- classe 4 : vents maximums compris entre 210 et 249 km/h ;
- classe 5 : vents maximums dépassant 249 km/h = super-cyclones : comme Ivan par exemple.
(2) Et comment ils se forment ces petits ?
Il faut, en gros :
- de la chaleur (de l'eau chaude, l'océan devant avoir une température
d'au moins 26°);
- une zone instable, créant des courants ascendants (exemple un amas
nuageux ou une ligne de grains, ou encore une onde tropicale bien gentille à l'origine,
comme ils en passent toutes les deux semaines dans la zone tropicale, le long de la
ZIC...);
- une force déviante : la force de Coriolis dûe à la rotation de la
terre sur elle-même. Cette force n'intervient qu'au-delà de 6°Nord ou Sud (ainsi, un
cyclone ne peut se former que s'il se situe à plus de 6 ou 7° de latitude. C'est cette
condition qui empêche aux cyclones de se développer ou de se diriger vers la Guyane ou
le nord du Brésil, pour ne parler que des régions proches des Antilles : ce sont des
zones trop proches de l'Equateur ! ).
(3) Structure d'un cyclone : un cyclone
c'est une énorme masse de nuages pouvant s'étendre sur un diamètre de 300 à 500 km,
organisés en bandes spiralées qui semblent s'enrouler vers un centre de rotation. C'est
au niveau de ce centre que la pression atmosphérique est la plus basse.
Au stade de tempête tropicale, ce centre est noyé au milieu des
nuages de type Cumulonimbus, à fort potentiel précipitant et orageux. Il est parfois
difficilement discernable.
Au stade d'ouragan, ce centre est plus net et il apparaît alors
souvent sous forme d'" oeil " de petite dimension, souvent de l'ordre de 20 à
40 km. Cette zone est dépourvue de nuages ce qui permet de la distinguer sur les images
satellitaires (tête d'épingle sombre entourée par le mur de nuage tout blanc) et il y
règne un calme relatif : pas de pluie, vent faible. C'est dans cet anneau entourant
l'oeil que le cyclone montre ses aspects les plus dangereux et les plus dévastateurs :
vents et pluies, mais aussi marée cyclonique se rajoutant aux effets dévastateurs de la
houle.
Les vents sont plus forts, dans l'hémisphère Nord, à droite de la trajectoire, donc
au Nord du cyclone, car ils s'ajoutent à la vitesse de déplacement Est-Ouest. Les vents
sont plus faibles à gauche de la trajectoire, donc au Sud.
(4) Les
rumeurs courent et chacun à sa théorie, en voici quelques extraits (à
prendre avec parcimonie!) :
- s'il se forme dés le Cap Vert, donc s'il se forme tôt, il aura toutes les chances de
monter en latitude, donc d'éviter les Antilles (comme par exemple Danielle, 2004, qui est
après reparti sur la France);
- s'il se forme plus tard (plus loin dans l'Atlantique) il sera d'autant plus dangereux
pour les Antilles, car il ne monte moins (exemple avec Earl et Ivan !);
- s'il n'avance pas vite, il a tendance à se renforcer et devenir très dangereux
(exemple Francès qui avançait à moins de 10 noeud à l'approche de l'arc antillais);
- avant et après passage d'un cyclone, on n'a jamais de vent au mouillage, et l'on voit
des masses de nuages s'agglutiner au loin, en mer, seraient-ils "aspiré" par le
phénomène qui passe?
(5) Les cyclones de cette année :
Chirley :
Août 04 : dépression dans les Grenadines, s'est transformée en ouragan sur les
côtes des États-unis.
Daniella : ......
Earl :
Août 04
: restée au stade de tempête tropicale, est passée le , a fini ouragan après les
Antilles
Francès : Août/Septembre 2004 : le 27/08
Francès est classée en ouragan majeur de classe 3, avec des vents maximum soutenus de
185 km/h. Il se trouvait le 28/08 à 1115 km des Petites Antilles, soit 17,0° Nord et
51,3° Ouest (9h UTC et 5h locale). Passée en classe 4 quelques jours après.
Le 6 sept, Frances est repassée au stade de tempête tropicale, elle se
situait à 180 km au Sud-Est de Apalachicola en Floride, se renforçait au dessus des eaux
chaudes du Nord-Est du Golfe du Mexique, avec des vents maximum soutenus de 100 km/h et
des rafales à 120 km/h.
Carte du NHC (National Huricane Center de Miami), prévisions le 28/08 /
Image satellite de Frances le 28/08, elle est à la latitude de St Martin :
Ivan : Septembre 2004 : .........
Sites intéressants :
- "www.nhc.noaa.gov" où on va voir la
météo tous les jours, ce sont les BULLETINS du NATIONAL HURRICANE CENTER de MIAMI, fait
autorité dans la communauté météorologique internationale. Donne des infos sur les
cyclones s'il y en a, sinon sur la météo en général, avec des cartes de prévisions à
24h, 48h et 72h, ainsi que des cartes satellites. Voir sur la première page pour les
cyclones et aller voir les TAFB (Tropical Analysis Forecast Bulletin).
- "www.meteo.gp" : site de Météo France
pour les Antilles, donne de belles cartes satellites et surtout des BMS (Bulletin
Météorologique Spécial Marine) pour les cyclones. Et c'est écrit en français,
ouf !
- "www.ouragan.com" : renvoie sur les
sites déjà cités...
Notre prochain bateau....
On peut bien rêver non???
Après quelques mois de navigation, de pratique de Ti'Bouchon, de rencontres d'autres
navigateurs et de visites d'autres bateaux, nous sommes ammenés à envisager quelques
améliorations futures sur notre coquille de noix flottante ou sur la prochaine...
A AMELIORER |
A RAJOUTER |
CE QU'IL FAUT GARDER |
- Avoir plus d'espace en général ! Que
ce soit à l'extérieur, sur le pont ou dans le cockpit, mais surtout à l'intérieur, la
couchette avant est trop petite et il n'y a pas d'autres couchettes doubles, quand on
déplie la table du carré on ne peut plus passer dans la cabine avant...
- Une table inamovible ou en partie seulement, c'est pas mal non plus,
ça évite d'avoir toujours à la ranger, la réinstaller, et surtout avoir de l'espace
autour !
- Réservoirs d'eau : nous avons 100L en réservoir souple, ce qui
s'avère insuffisant, du coup on se traîne une dizaine de bidons de 10 à15L, qu'il faut
s'en cesse sortir du fond des coffres, remplir, vider dans le réservoir, puis reremplir,
et enfin reranger.... bref pas mal de boulot. Idées : avoir plus de capacités
dans les réservoirs, 200L serait bien, pas plus sinon l'eau peut vite croupir.... avoir
des réservoirs durs, plus solides, moins de risques de fuites, et acheter moins de bidons
d'eau solides pour les stocker sur le pont.
- Plus de hublots ou de manches à air : on étouffe
! La seule entrée d'air est le hublot avant, et l'unique manche à air a été
supprimée... du coup en navigation c'est intenable à l'intérieur, et au mouillage aussi
s'il n'y a pas beaucoup de vent.
- L'annexe : AX2 c'est sympa comme tape-cul ! y'en a marre d'arriver
aux apéros toujours trempés ! On la choisirait un peu plus grande, peut être
semi-rigide même.
- L'enrouleur du génois et le davier de l'ancre :
ils sont côte à côte du coup cela ne facilite pas le passage de l'ancre qui se prend
dans l'enrouleur. Peut être un bout dehors permettrait de régler ce soucis.
- Un moteur in-board plus puissant, notre teuf teuf
de bord de 8ch suffit seulement pour les arrivées, par temps calmes, au mouillage. Et un
moteur neuf ou quasi-neuf please, pas vieux de 25 ans !
- Un convertisseur 220V pouvant servir pour les outils et l'aspirateur
! Le nôtre est utilisable seulement avec l'ordinateur, car il ne supporte pas plus de 300
watt... Donc il faudrait un 1000 watt pour les grosses consommations (scie sauteuse et
compagnie) et un petit 150 watt pour le reste, oui deux car le gros consomme énormément
d'énergie !
- Emmener deux fois plus de livres ! Compter en moyenne un livre par
semaine.
- Le feu de mouillage classique consomme vraiment trop, à
remplacer
par un feu à LED, cher certe....
- Le système de récupération d'eau de pluie : remplit vite les
bidons, à améliorer en installant un système automatique toujours en place,où il n'est
pas nécessaire d'aller se mouiller pour l'installer et changer de bidons !
- Le système de mouillage : nous n'avions pour l'instant qu'une seule
ancre. Maintenant deux, mais il faudrait raisonnablement trois mouillages prêts dont des
ancres de types différentes : une plate, une type soc de charrue exemple CQR et une
autre, légère comme la Fortress. A améliorer aussi le davier qu'on a été obligé de
tordre pour faire passer les manilles reliant les chaînes.
- Il faut au minimum 3 batteries de services et 1 pour le moteur. Pour le moment
nous n'en avons que trois en tout, c'est un peu juste.
- Le taud, très grand et abritant bien du soleil mais... pas de la
pluie !
- Le gaz : mieux vaut avoir une grande bouteille de gaz, plus
facilement rechargeable, mais aussi se procurer des embouts pour pouvoir recharger ses
bouteilles soi-même avec des bouteilles étrangères.
- Les winchs : sympa mais trop petit, les écoutes
surpattent, et ils
ne sont pas self-telling (auto-bloquants), bref on en a marre !
- Electronique : prévoir des renvoi GPS et sondeur en extérieur !
Surtout pour le sondeur : pendant les manoeuvres d'approches au mouillage il faut lâcher
la barre, courir voir le sondeur, arriver à lire, repartir en courant et
rattraper la
barre pendant que le bateau a fait une embardée ! |
- Installer un robinet d'eau de mer :
pratique pour faire la vaisselle, cuisiner, se rincer les mains, consommer moins d'eau
douce.
- Avoir deux éviers : pratique pour faire la vaisselle dans l'évier
et non pas comme moi dans le cockpit....
- Un four. Oui je sais ça consomme beaucoup de gaz, mais moi je rêve
de gratin et de tartes !
- Faire péter les cloisons pour avoir un open space ! Le rêve de
Fred. .. moi je demande à voir. Impossible sur Ti'Bouchon car les cloisons sont porteuses,
elles "tiennent" la forme du bateau.
- Un frein de bôme, cela évitera les empannages incontrôlées et
les déchirements de voiles.....
- Un émetteur BLU, cher mais pratique pour envoyer et recevoir des
e-mails, et communiquer avec tout ceux en possédant un.
- Un radar, indispensable pour que Fred ne cauchemarde plus avec les
cargos.... et qu'on voie arriver les grains. Pour moi un Merveille suffirait, il repère
les radars des autres ....
- Un guindeau ! Y'en a marre de remonter l'ancre et la chaîne à la
main ! Alors un guindeau électrique débrayable en manuel serait le bienvenue ... please ?
- Une perche IOR d'homme à la mer, très pratique, plus que la
bouée, pour repérer quelqu'un tombé à l'eau.
- Un frigo ! Petit suffirait, mais récent qui ne consomme pas trop.
- Une "capote avant", c'est-à-dire un taud sur arceau
(forme arrondie) mis sur l'entrée de la descente, suffisamment grand pour pouvoir
s'abriter dessous pendant les quart sans être trempé !
- Une grande plaque inox sur l'étrave pour protéger des coups
d'ancre. |
- L'étai largable :
très pratique par
gros temps, permet d'y mettre un tourmentin et de réserver le génois.
- Les sources d'énergies alternatives : éolienne et panneau
solaire. C'est pratique car soit il pleut et y'a du vent, soit y'a du soleil et souvent
avec du vent !
- Le système de réception par fax via la BLU des cartes de prévision météo.
- Les lampes solaires extérieures, à l'origine des lampes de jardin,
remplacent le feu de mouillage, ne consomment rien.
- Les lampes halogènes à l'intérieur : donnent une bonne lumière
et ne consomment rien.
- La poêle magique pour faire cuire pain, pizza et
gâteau sans four.
- La musique dedans et dehors ! Les compils de 200 cd en mp3 !
- Les filets le long des filières : pratique pour récupérer les
objets qui tombent, et pour l'effet sécurité pendant la nav, aussi pour empêcher les
gens de monter à bord.
- Le basilic et le persil ! |
MC & FF
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