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Kourou, Guyane française, Mars 2004 Séance intense de carénage, réparation du moteur, installation des WC, remâtage : une bonne semaine de boulot !Merci Janick et Maryvonne pour votre aide précieuse ! Ti’Bouchon juste avant les grands travaux, il ressemble un peu à …rien ! Au ponton on nous prend pour des romano, eux qui ont tous des plus de 10 mètres en alu ou acier… et des mâts !
Technique pour caréner pas cher en Guyane : au lieu de se faire gruter pour la modique somme de 750 euros, aller au CNK (Centre Nautique de Kourou), se mettre à marée haute (très haute) dans la darse le long du quai de pierre, et attendre que la marée descende. Le bateau se pose alors délicatement droit (pas comme en Bretagne !) dans la vase. La quasi-totalité de la coque est accessible pour travailler. Ti’Bouchon posé dans la vase, Ok un peu penché vers l’arrière, juste à l’entrée de la darse et non pas dedans…..eh oui on a pas pu rentrer du premier coup, la marée est redescendue trop vite…… ! Super la nuit à dormir à moitié debout dans la couchette !
Vue sur le CNK à marée basse, les voiliers dans la vase…
Le carénage consiste à nettoyer la coque, c’est-à-dire gratter la coque, enlever les coquillages, passer le karcher et repeindre comme neuf (4 couches cette fois-ci, le record !). C’est facile quand le bateau est à sec, mais plutôt chaud quand on est obligé de ramper dans la vase pour atteindre la coque…. Merci a ceux et celles qui n’ont pas hésité a se mettre avec moi dans la vase, parfois dans le plus simple apparat. …. Les joies de la vase : « Ti’bouchonne » sur sa planche, avec un copain de vase….
Départ aux aurores pour le rematage…le stress…
Technique « à la Janick » pour remâter (et demâter) : avoir un bateau au mouillage, emmener le bateau a remâter et son mât à couple, à marée calme (étale) et sans vent de préférence. Deux personnes sur le bateau sans mât a tenir le mât et le positionner, une autre sur le bateau d’à coté pour wincher le mât et l’élever petit à petit (à l’aide d’une drisse passée sous les barres de flèches). Une drisse sortant du pied du mât à monter et passée dans une poulie permet d’empêcher celui-ci de tourner. Une fois le mât à la verticale et posé dans le pied de mât, fixer les bas haubans et haubans, étai et pataras. Réglage et serrage. Finalement ça paraît simple, mais bonjour le stress ! ! ! MC. |
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CONTACT : ti.bouchon@free.fr |
